Évaluation du potentiel éolien de la municipalité de Montmagnyde Anned-Linz SENADIN| JobPaw.com

Évaluation du potentiel éolien de la municipalité de Montmagny


Depuis les années 60, l'augmentation des températures moyennes des océans et de l'atmosphère, et l'élévation du niveau de la mer, ne cessent de s'amplifier. Ce phénomène, qualifié de « changement climatique » qui ne cesse d'inquiéter les gouvernements, a remis au coeur des préoccupations internationales la question de l'environnement. Le changement climatique étant la combinaison de plusieurs facteurs, le défi est d'être capable de comprendre le degré de responsabilité de chaque cause. La pollution est souvent citée en premier, notamment à cause de l’émission de plus en plus importante de gaz à effets de serre (GES) dont le plus connu est le CO2. Dans ce contexte, plusieurs pays ont pensé aux effets indésirables des types d'énergie qu'ils produisent. Nombreux sont ceux qui ont envisagé l'usage de biocarburants en vue de réduire la production de GES libéré dans l'atmosphère. D'autres qui utilisaient déjà à grande échelle l'énergie éolienne1, comme l'Allemagne, le Danemark, l'Espagne et les USA, augmentent davantage leur taux d'utilisation. Par contre, contrairement à ces pays qui font depuis longtemps grand usage de ce type d'énergie, le développement de l'industrie éolienne au Québec n'a débuté de façon concrète qu'en 1998 avec le projet « Le Nordais », un parc éolien implanté en Gaspésie et dans la municipalité régionale de Comté (MRC) de Matane. La croissance rapide de la filière éolienne partout dans le monde a donné naissance à un secteur d’activité dynamique. Bien engagé dans cette dynamique internationale menant vers le sommet de Copenhague de décembre 2009, le Québec s’est donné l’objectif de réduire, d'ici 2020, ses émissions de GES de 20 % sous les niveaux de 1990. Or, la production d'énergie éolienne bien qu'en augmentation, ne dépasse pas 2%. L'atteinte de cet objectif très ambitieux ne parait pas évident, à mon humble avis. Environ 52 % des émissions de GES québécoises proviennent de la combustion de produits pétroliers2. Le Québec demeure donc sur une mauvaise pente. Le pire, c'est que le Canada et particulière la province de Québec, est l’une des régions du globe les mieux équipées pour tirer avantage de l’éolien (Canwea, 2012)3. À l'heure actuelle, certaines municipalités sont privées de zonage spécifique aux petites éoliennes au Canada. Autrement dit, il y a un manque de politique officielle pour les petites éoliennes (Canwea, 2006)4. Cette situation a occasionné la mise en place de façon incontrôlée de petites éoliennes à usage privé dans des endroits non propices, par certains passagers clandestins. Ces petites éoliennes sont parfois installées dans des zones protégées. Ce qui provoque pas mal de problème, entre autres, la nuisance aux oiseaux (y compris les chauves souris) et aux voisins, à cause du bruit. De plus, certaines d'entre elles ne sont pas géo-localisées et ne sont donc pas inscrites sur les cartes aéronautiques, ce qui est susceptible de provoquer des accidents aériens.5 Par ailleurs, cette situation n'est pas différente à Montmagny. Ainsi, il devient incontournable, de mettre en place une politique qui doit statuer sur les principes à respecter dans mise en place de ces petites éoliennes. Cette politique, pour être efficace, doit se faire sur la base d'un ensemble d'idées émanées de cadres de différents domaines, entre autres, agronomes, sociologues, économistes, aménagistes et géomaticiens. Ce travail de fin de session doit donc apporter une contribution substantielle à cette situation problématique, surtout du côté de la géomatique (outils de modélisation numérique du terrain). Son objectif global est d'étudier le potentiel éolien de la municipalité de Montmagny, située dans la région de Chaudière-Appalaches au bord du fleuve Saint-Laurent6. De manière spécifique, nous cherchons à identifier les meilleurs endroits d'implantation d'un ou de plusieurs parcs totalisant au maximum 10 petites éoliennes dans la zone pour la production du maximum d'énergie possible, sous le respect d'un certain nombre de contraintes à identifier. L'utilisation de modèles numériques de terrain, renforcés et ou combinés à d'autres types de données et d'analyses sera au coeur de ce projet. La suite du rapport s'articule autour de cinq (5) grandes sections : La première section porte sur l'identification des différents critères à prendre en compte, les besoins nécessaires ou problèmes à résoudre. La deuxième section consiste à inventorier toutes les données nécessaires à la prise en compte des critères, besoins ou problèmes. La troisième section présente notre approche méthodologique, les traitements, résultats et analyses réalisés. Enfin, la dernière section conclue sur les principaux enseignements de notre travail.
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Rubrique: Mémoire/Travaux
Auteur: Anned-Linz SENADIN | senadin2006@yahoo.fr
Date: 8 Jan 2013
Liste complète des mémoires et travaux de recherche