Le bambou (Bambusa vulgaris) dans la commune de Marmelade : Croissance, Exploitation et Protection de l’environnementde Guetchine Gaspard| JobPaw.com

Le bambou (Bambusa vulgaris) dans la commune de Marmelade : Croissance, Exploitation et Protection de l’environnement


Pour lutter contre l’érosion à Marmelade, on a fait choix de la culture du bambou. Le bambou semble avoir une assez bonne croissance dans la commune mais subit une mauvaise exploitation. Aussi, sommes-nous arrivés à étudier la croissance du bambou, son mode d’exploitation et son rôle dans la protection de l’environnement. Pour ce faire, on a procédé par enquête, observation et mesure. On s’est basé sur la méthode d’échantillonnage aléatoire stratifiée pour choisir les sites des parcelles et pour faire les mesures, enquêter sur les parcelles ayant du bambou, faire les observations sur l’état des sols. Ceux-ci, lorsque traités avec du bambou sont en train de subir le processus de stabilisation. Le bambou a 12.5cm, 15.25cm et 15.48cm de diamètre selon les trois strates écologiques de Marmelade et des accroissements respectifs de 3.12 cm/an, 3.8125 cm/an et 3.87 cm/an pour les bambous de 4 ans. Ces diamètres dépassent les 7.92 cm obtenus à la Montagne (Jean Rabel), les 10cm observés en Indonésie et les 12cm1 de moyenne mondiale. Les agriculteurs ne font pas une exploitation technique du bambou. On utilise les outils de tous les jours pour toutes les interventions. Il n’existe presque pas de traitement sylvicole, de fertilisation au niveau de la culture. Un point positif reste la stabilisation des ravines, la protection des sources. On a vu aussi que les parcelles qui ont du bambou protègent mieux l’environnement. Elles ont un meilleur revenu à l’hectare, 6305 gourdes par rapport aux autres qui ont 5169 gourdes. Ce travail s’avère d’une grande utilité car si l’on est unanime à reconnaître que le bambou est antiérosif mais on était inquiet quant à sa rentabilité. Les exploitants s’illusionnent à faire des cultures sarclées et érosives qu’ils croient plus rentables. Cela est dû à leur méconnaissance vis-à-vis des résultats des recherches. Ils choisissent les cultures sarclées pour la courte durée de leur cycle de production mais surtout parce qu’elles sont consommables. Maintenant, ils savent à quoi donner priorités, s’ils veulent faire une agriculture durable.
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Rubrique: Mémoire/Travaux
Auteur: Guetchine Gaspard | gguetchine@yahoo.fr
Date: 17 Dec 2012
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