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Le cours de sciences sociales un cours pas comme les autresTous les Lundi de 12h à 14h et les Mardi de 7h à 9h à l’Institution Mixte Saint –Joseph de Pétion-Ville communément appelé « Kay Lévy » par le sens commun les élèves de la Philo D ont cours avec le professeur des Sciences-Sociales dénommé Me. Jean Claude Gaston. Ce dernier est de couleur noire, ses cheveux également, il a de grands yeux blancs, des sourcils broussailleux, le nez large et des lèvres proéminentes. Me. Jean Claude Gaston possède de grandes oreilles et son visage était arrondi, il mesura à peu près 1m60 ou 1m70.Il est de ce type d’hommes où tout prend une autre forme chez eux. Ses tenues vestimentaires peuvent se résumer en ces mots : élégance, justesse et protocole, dans sa démarche on peut voir tant de détermination. Chacun de ses pas affirma sa forte personnalité .Pour venir dispenser il venait rarement avec des livres en mains, les rares occasions ou il était accompagne de bouquin ce n’était autre qu’un manuel de connaissances générales qu’il avait lui-même rédigé après de longues années de recherches et d’études, ce qui lui donne la possibilité de prouver sa maitrise en cette matière. L’explication du cours se faisait toujours avant même qu’il ait commencé à donner des notes. Lorsqu’il exposait son cours toute la classe voulait bien lui prêter l’oreille attentive qu’il méritait. Ses explications se faisaient avec une telle lucidité qu’il était rare de s’en passer de la compréhension de ses dires et il était l’un de ceux qui ont cultivé la patience chez eux car il était toujours prêt à reprendre les explications pour ceux qui le voulaient. Me Gaston était l’un des rares professeurs à qui les élèves témoignent beaucoup de respect et par conséquent n’avaient pas donné de surnom a titre d’exemple : le prof d’informatique était appelé « Antistress » et celui de Biologie « Ti mèt jwèt ». Me Gaston représentait pour même les élèves les plus turbulents de la classe l’ancien testament c’est-à-dire qu’il observait, punissait, châtiait quand il le fallait. S’il avait cours avec nous deux jours par semaine, il donnait des explications le premier jour et le suivant il passait aux notes, il faisait tout avec une méthodologie assez particulière. Le plan du cours était reparti comme suit : il y a d’abord le sujet sur lequel il donnait les notes, ensuite la définition (s’il y a lieu d’en donner), objectif, date, signification, etc.…Tout constituait des points dont il fallait traiter successivement durant les cours. L’habitude de proposer des sujets de dissertations était très fréquente chez lui et disait que les sciences –sociales est une matière de réflexion et réfléchir convenablement est l’un des moyens pour jauger le niveau et la qualité des élèves. Certaines fois les sujets de réflexions tournaient en d’autres sujets d’actualité ayant trait avec la vie courante. J’aimai personnellement ce cours et les élèves également parce que qui que vous soyez on est toujours confronté à des situations ou l’on a comme seul recours de se réfugier dans les vérités historiques, afin de mieux nous comprendre à travers les grandes personnalités tirées du passe et le cours de sciences-sociales nous offrait cette opportunité de mieux nous comprendre et de mieux comprendre notre devoir envers notre patrie, envers les gens aussi. Il est écrit quelque part que : « L’homme sage juge le présent par le passé » grâce à ce cours formidable le professeur a su nous inculquer quelques notion importantes d’histoires et nous démontraient que les résultats que nous avons aujourd’hui sont les conséquences de la mauvaise gouvernance continue de certains de nos dirigeants. On a discuté aussi sur les moyens de remédier à cette situation et nous espérons mettre en pratique les notions apprises tout au long de l’année académique écoulée dans un avenir pas trop lointain. On a appris à ne pas tout diriger dans le sens de nos intérêts, à ne pas détruire ce que les autres ont durement travaillé pour construire dans le but de garder un poste pour quel que soit le motif comme l’a été Jean Pierre Boyer ou un démagogue comme Alexandre Pétion ; mais plutôt à être un visionnaire comme Jean Jacques Dessalines et un bâtisseur comme Henry Christophe. Si vous passez sur la route de Frère plus particulièrement à l’établissement scolaire de l’IMSJPV et que Me Gaston travaille encore à cette école vous avez la chance de lui rencontrer ; n’hésitez pas à l’adresser la parole il sera ravi de partager ses connaissances en matière de sciences-sociales avec vous. Il vous parlera sans nul doute des moments forts de notre histoire comme il l’a fait avec moi, les autres élèves de ma classe Lowency DORILIEN A propos de l’auteur Je réponds au nom de Lowency DORILIEN. J’ai 18 ans, je suis le cadet d’une famille de quatre enfants dont deux garçons et deux filles. Ma mère est morte je vis avec mon père et ma belle-mère. Je viens de composer aux examens de la Philo en aout dernier. Rubrique: Education Auteur: DORILIEN Lowency | Date: 17 Aout 2011 |
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