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Table Ronde / Renforcer la lutte contre les IST/VIV/SIDASelon les estimations officielles du ministère de la santé publique et de la population (MSPP), la prévalence du VIH/SIDA en Haïti affiche une tendance à la baisse. « Lorsqu'un test révèle la présence du VIH dans l'organisme, cela ne signifie pas automatiquement que le concerné est séropositif. Il faut faire consécutivement deux autres examens pour confirmer le résultat. La personne doit être soumise à deux autres examens avant de confirmer son statut sérologique », a déclaré le Dr Adeline Saint Preux, à l'occasion d'une table ronde, tenue le samedi 29 novembre écoulée, au temple Adventiste Salem, sise à Carrefour Feuilles. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA et de l'implication des églises. Le Dr St Preux a fait remarquer à l'assistance - qui était composée notamment d'enfants, jeunes et adultes - qu'il n'existe aucun groupe sanguin fort ou faible par rapport à la transmission du VIH. Même le foetus peut-être infecté au VIH. De fait, renchéri Dr St Preux, « la transmission du VIH de la mère à l'enfant peut être réduite amplement », en conseillant à toute femme en âge de procréer d'effectuer un test d'anticorps a VIH avant ou après être tombée enceinte. Si l'examen sérologique est positif, le sujet sera pris en charge pour éviter la transmission verticale. Elle a, d'un autre côté, conseillé les femmes enceintes séropositives qui adhèrent au traitement anti-rétroviral, à administrer les médicaments d'une manière régulière et convenable. Par ailleurs, elle a, abordé également d'autres aspects de la problématique du VIH/SIDA : L'absence de symptômes chez les personnes infectées et les groupes en situation de vulnérabilité face au VIH/SIDA. « Des femmes sont assez souvent confrontées à une forme de violence sexuelle pendant les troubles politiques ou les conflits armés. », révèle le Dr Adeline Saint Preux faisant allusion à une mère de trois enfants qui a contracté le VIH suite à un viol. « La prévalence du VIH chez les femmes est beaucoup plus élevé que chez les hommes», a-t-elle indiqué, soulignant que la prévalence du sida dans les Nippes est supérieure à la moyenne nationale estimée à 2,2%. Signalons que l'espérance de vie des haïtiens a diminué de près de douze ans, ces 20 dernières années. L'initiative du département Santé et Tempérance de l'Église, a été saluée par Mme Williamesson Jean Michel respectivement. Du même coup, elle affirme que « les débats autour des infections sexuellement transmissibles, doivent être intensifiés afin de sensibiliser les jeunes aussi bien que les adultes, à mieux protéger leur vie. » Durant son intervention, le sociologue Eddy Laurent, se réjouit de l'intégration des divers secteurs de la société, particulièrement le secteur évangélique dans lutte contre le VIH/SIDA. Aussi, a-t-il soutenu « grâce aux nombreux efforts déployés par les instances concernées, les tabous sexuels ont plutôt tendance à s'effriter de plus en plus. » « Cependant, il faut renforcer les stratégies de luttes afin d'enrayer le mal définitivement », ajoute-t-il. Malgré ses faibles moyens économiques, explique l'infirmière Iramène S. Allonce, le département Santé et Tempérance de l'Église fera tout ce qui est possible en vue de faire l'acquisition des médicaments et des matériels nécessaires. Elle n'a pas oublié de mentionner la lourde responsabilité du département, dont elle dirige pour l'année ecclésiale 2008-2009. En termes de perspective, elle projette de mettre un service de consultation médicale et d'autres tables rondes sur les maladies infectieuses et contagieuses. Mises à part ces activités, les rubriques concernant la nutrition, les cas d'épidémie et d'hygiènes dentaires viendront complémenter le programme de sensibilisation et d'information. 17bernyjl@caramail.com Panos Caraïbes/ écrit et publié au quotidien LeNouvelliste le 19 janvier 2009 Rubrique: Conseils Emploi Auteur: Pierre Bernadin Jean Laurent | Date: 16 Nov 2010 |
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