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Introduction

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DU DÉVELOPPEMENT RURAL (MARNDR)

APPEL À CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT INTERNATIONAL POUR LA DÉFINITION DES LIGNES D’ACTION STRATÉGIQUES DE DÉVELOPPEMENT ET D'ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE DES SERVICES D’INSPECTION ET DE CONTRÔLE SANITAIRE DE L’UNITÉ DE PROTECTION SANITAIRE DU MARNDR
1. Contexte
Depuis l’année 2010, le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) s’est engagé dans une démarche de réforme institutionnelle en vue de la revitalisation du secteur agricole. C’est que l’agriculture, même quand elle est entrée depuis environ quatre décennies dans une phase régressive, continue de jouer un rôle fondamental dans l’économie haïtienne car elle contribue au PIB à hauteur de 25% et emploie environ 50% de la population (66% en milieu rural). Plus d’un million de familles paysannes pratiquent une forme d’agriculture qui est fondamentalement de subsistance sur des superficies moyennes de moins d’un (1) ha. L’élevage constitue une part importante, soit environ 25% des activités de production des agriculteurs haïtiens et sert de trésorerie pour les dépenses courantes et de capital biologique pour des investissements importants (mortalité, mariage).
Le secteur agricole représente donc un levier important dans le processus d’amélioration des conditions de vie des exploitations agricoles paysannes. Cependant, il accuse un certain nombre de déficiences qui se traduisent, entre autres, par des pertes économiques énormes. Celles-ci sont causées, pour une grande part, par la survenue de pestes et maladies animales et végétales au cours du processus de production, par la pratique de mauvais procédés de conservation et de transformation de produits agricoles et des pêches mais aussi par la mauvaise qualité sanitaire des produits alimentaires, ce qui aggrave le problème d’insécurité alimentaire dans le pays. Conscient de cette situation, le Ministère de l’Agriculture a sollicité au cours de l’année 2010 de l’OIE une mission PVS d’évaluation des performances des Services vétérinaires et, en 2012, deux (2) autres missions dont l’une portait sur l’Analyse des Écarts et l’autre sur la législation vétérinaire. Dans le même ordre d’idées, une mission de l’IICA a également réalisé en 2011 une étude diagnostique de la situation des services de protection végétale.
Les études de l’OIE et de l’IICA avaient mis à nu le dysfonctionnement des services vétérinaires et phytosanitaires en général et des services d’inspection et de contrôle sanitaire à l’importation en particulier. En effet, il a été observé que le pays ne disposait ni d’infrastructures physiques appropriées, ni de ressources humaines qualifiées pour faire fonctionner des postes frontaliers de quarantaine externe, ce qui augmentait le degré de vulnérabilité du pays par rapport aux maladies transfrontalières animales et végétales.
En vue de promouvoir le développement des services zoophytosanitaires, le MANDR a jugé bon de créer en 2014 l’Unité de Protection Sanitaire (UPS) qui regroupe sous un commandement unique les divers services techniques du Ministère en charge de la santé animale, de la protection végétale, de la quarantaine et du laboratoire vétérinaire qui fonctionnaient préalablement sans aucun mécanisme de coordination défini.
L’objectif du MARNDR consiste à moderniser les services publics vétérinaires et phytosanitaires afin de mieux répondre aux exigences sanitaires de la production nationale et à celles du commerce international des produits animaux et végétaux, lequel est régi par les termes de l’Accord sur l’application des Mesures Sanitaires et Phytosanitaires (Accord SPS) de l’Organisation Mondiale du Commerce et, de manière plus spécifique, par les normes sanitaires de l’Organisation Mondiale de la Santé animale (OIE), celles de la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux (CIPV) et du Codex Alimentarius. C’est dans cet ordre d’idées que le projet de renforcement des services publics agricoles (RESEPAG) financé par la Banque Mondiale et le Programme Global pour l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (GAFSP) a été conçu avec une composante zoophytosanitaire pour soutenir les efforts d’amélioration de la qualité des services vétérinaires et phytosanitaires du MARNDR. Parmi ces activités, une attention particulière est accordée à l’organisation du système d’inspection et de contrôle sanitaire des produits animaux et végétaux, à la restructuration des postes d’inspection frontaliers à l’importation gérés par la Direction dite de la quarantaine. Ce, de manière à les rendre fonctionnels afin de prévenir l’introduction de maladies et pestes animales et végétales d’importance pour la quarantaine. C’est ainsi qu’il est prévu de réparer deux postes existants (Ouanaminthe et Belladère) et d’en construire trois nouveaux (Port-au-Prince, Malpasse et Anse-à -Pitres). Mais ces investissements, pour être efficaces, doivent s’intégrer dans un plan d’ensemble de renforcement des services d’inspection et de contrôle sanitaire frontaliers pouvant conduire à un développement fonctionnel et durable d’un réseau de postes d’inspection frontaliers pour les produits animaux et végétaux.


Fonctions

Avant de s’engager dans des travaux de réhabilitation des postes de contrôle sanitaire prioritaires ou de construction de nouveaux, il convient de (i) combler quelques lacunes importantes en termes de connaissance des caractéristiques des marchandises soumises à contrôle à l’importation en relation à leurs volumes, types, fréquence d’importation, lieux d’introduction sur le territoire, origines, et destinations, et (ii) d’élaborer un plan d’action relatif au développement rationnel du réseau de postes d’inspections frontaliers, en ligne avec les principes énoncés dans les projets de textes législatifs, basés sur les normes internationales applicables en la matière. Aussi, s’avère-t-il nécessaire de recruter un consultant international pour appuyer l’UPS dans le travail de restructuration des services d’inspection et de contrôle sanitaire des produits animaux et végétaux.


Qualifications Requises

2. Qualifications et profil
Le candidat doit satisfaire aux conditions suivantes :
• être titulaire d’un diplôme universitaire soit en médecine vétérinaire, soit en agronomie et avoir un diplôme de spécialisation en inspection et contrôle sanitaire des denrées animales et/ou végétales (quarantaine animale et/ou végétale) ;
• avoir une expérience d’au moins dix (10) années dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des programmes d’inspection et de contrôle sanitaire au niveau des postes de quarantaine, des frontières, des ports et aéroports;
• avoir de solides connaissances sur l’Accord sur les Mesures Sanitaires et Phytosanitaires (SPS) et le fonctionnement des organisations internationales dont les normes sont utilisées dans le cadre de l’Accord SPS ;
• être opérationnel en informatique et maitriser des logiciels de base de Office, notamment Word, Excel, PowerPoint ;
• avoir la capacité de travailler en équipe avec un minimum de supervision et de se rendre sur le terrain;
• Avoir une certaine maîtrise du français pour faciliter le travail de communication avec les cadres nationaux.


Dossier de candidature doit avoir ...

5. Composition des dossiers de candidature
Les dossiers de candidature devront obligatoirement comprendre :
• Un curriculum vitae détaillé, rédigé préférablement selon le modèle fourni par l’UPMP ;
• Les copies des diplômes et leur traduction française assermentée , le cas échéant ;
• Références des derniers superviseurs directs ;
• Un numéro de téléphone fonctionnel et une adresse électronique.
N.B. La Coordination du Projet de Renforcement des Services Publics Agricoles (RESEPAG II) invite les professionnels intéressés à réclamer une copie électronique d'un guide d'élaboration de CV et les TDR complets à l’adresse électronique suivante : upmp@agriculture.gouv.ht
Pour toute information, contactez les numéros suivants: (509) 48-96-05-31 / 38-53-39-93 / 48-97-05-34
6. Méthode de sélection
Le recrutement se fera selon la méthode de sélection fondée sur les qualifications des consultants individuels. Les postulants devront soumettre leur CV en français et une copie de leurs diplômes. Un entretien en français sera organisé avec chaque consultant présélectionné en vue du choix définitif du candidat répondant le plus à l’attente de l’UPS.

Le projet entamera les négociations de prix avec le consultant classé premier suite aux résultats de l'évaluation sur dossier et de l'entretien.
N.B. - L’entretien pourra se réaliser en face-à-face ou par Skype et le consultant classé premier sera


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