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Introduction

- Mise en contexte

Les personnes qui vivent avec un problème de santé affirment qu’assez souvent, il leur est plus difficile de vivre avec la stigmatisation et la discrimination associées à leur maladie qu’avec les symptômes proprement dits. Selon Santé Canada (2002), « la stigmatisation et la discrimination […] obligent les gens à garder le silence sur leur maladie, les amenant souvent à différer une demande de soins de santé, à éviter de suivre le traitement recommandé et à éviter de partager leurs préoccupations avec leur famille, leurs amis, leurs collègues, leur employeur, les dispensateurs de services de santé et d’autres dans la collectivité ».
La stigmatisation et la discrimination créent des obstacles à l’accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, mettant ainsi des vies en péril. Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA a déclaré que, « environ une personne sur quatre vivant avec le VIH a été victime de discrimination dans les milieux de soins de santé… La stigmatisation et la discrimination sont un affront aux droits de l’homme et mettent en danger la vie des personnes vivant avec le VIH ». C’est pour cela que la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH représente un élément essentiel pour les programmes nationaux de lutte contre le sida. Dans ce même ordre d’idée, l’Unité de Coordination des Maladies Infectieuses et Transmissibles (UCMIT), à travers son Programme National de Lutte contre les IST/ VIH/Sida (PNLS) a l’obligation de lutter contre toute forme de stigmatisation et de discrimination envers les personnes infectées et affectées par le VIH. Cette lutte rentre tant dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) auxquels Haïti a souscrit, que dans le cadre des cibles prônées par l’ONUSIDA (les 95/95/95) devant conduire à l’élimination du VIH à l’horizon 2030. Cette élimination passe essentiellement par l’éradication de ces deux fléaux que représentent la stigmatisation et la discrimination. Sans le respect des droits de toute personne vivant avec le VIH/Sida en tant que personne humaine à part entière, cet objectif d’élimination du VIH restera un veux pieux, et Haïti continuera à payer un lourd tribut au VIH, pendant que les autres pays marchent surement vers l’atteinte de cet objectif.
Dans le souci d’assurer le respect des droits des infectés et affectés par le VIH et dans le cadre de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, l’Unité de Coordination des Maladies Infectieuses et Transmissibles a jugé nécessaire de se doter d’un cadre qui sera chargé spécifiquement de faire la promotion et la protection des droits des PVVIH.


Fonctions

B- Rôle et responsabilités
Sous la supervision directe de la coordinatrice du programme et en étroite collaboration avec l’attachée de la Direction exécutive sur la multisectorialité et les deux professionnels en droits humains du service de prévention l’officier de projet assumera les responsabilités suivantes :

Suivi et évaluation
Il aura la charge de suivre régulièrement les principaux indicateurs et mécanismes développés pour mesurer de la stigmatisation au niveau des institutions sanitaires. Il contribuera au développement de méthodologie appropriée à l’évaluation de la qualité des services en mettant l’emphase sur les aspects de droits humains.

Documentation
Il devra s’assurer de manière conjointe avec les autres responsables de services de l’UCMIT de constituer la documentation disponible sur l’accueil, le traitement des PVVIH au niveau des institutions sanitaires. En ce sens, il recueillera les commentaires, recommandations et analyses des récentes études conduites de manières à les intégrer aux manuels de prise en charge (médical et psychosocial)

Encadrement
Il fournira un support technique aux associations de PVVIH engagées dans la lutte contre la stigmatisation en identifiant des besoins de renforcement de ces dernières. Il assurera la collaboration avec les organisations de droits humains, l’observatoire sur la qualité des soins, et surtout l’office de protection des citoyens (OPC) sur les plaintes des PVVIH et la problématique de la stigmatisation et de la discrimination envers les PVVIH et les populations clés (HARSAH, PS).


Qualifications Requises

E- Qualités personnelles
Grandes capacités en gestion partenariale
Bonne connaissance du secteur associatif impliqué dans la riposte nationale au VIH
Bonne connaissance des autres acteurs étatiques impliqués dans la riposte nationale au VIH
Capacité à négocier et à gérer les urgences
Bonnes relations interpersonnelles
Esprit de créativité et d’innovation
Esprit d’analyse et de synthèses
Capacité à travailler en équipe, démontrer un haut niveau de motivation à l’égard de la clientèle, démontrer de l’empathie et avoir une grande disponibilité
Disponibilité immédiate


Conditions particulières

E- Qualités personnelles
Grandes capacités en gestion partenariale
Bonne connaissance du secteur associatif impliqué dans la riposte nationale au VIH
Bonne connaissance des autres acteurs étatiques impliqués dans la riposte nationale au VIH
Capacité à négocier et à gérer les urgences
Bonnes relations interpersonnelles
Esprit de créativité et d’innovation
Esprit d’analyse et de synthèses
Capacité à travailler en équipe, démontrer un haut niveau de motivation à l’égard de la clientèle, démontrer de l’empathie et avoir une grande disponibilité
Disponibilité immédiate
F- Arrangements techniques et administratifs
L’officier de projet pour la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/Sida sera sous la supervision directe du Coordonnateur du Programme de Lutte contre le VIH. Il travaillera en étroite collaboration avec les représentants des Associations de PVVIH et autres entités et partenaires du MSPP œuvrant dans le domaine des droits humains et de lutte contre la stigmatisation et la discrimination.


Conditions de travail

C- Exigences reliées au poste/ Formation professionnelle
- Être titulaire d’un diplôme en sciences sociales d’une université reconnue
- Avoir une formation en droits humains ou un Diplôme universitaire (DU) sur la prise en charge globale du VIH est un atout ;

D- Expériences professionnelles
- Avoir déjà travaillé dans ce domaine pendant au moins cinq (3) ans ;
- Avoir une bonne connaissance en santé publique ;
- Avoir de bonnes connaissances des normes et directives nationales de prise en charge globale du VIH.


Dossier de candidature doit avoir ...

G- Composition du dossier de soumission
Le dossier de soumission doit comprendre :
• Une lettre d’intention ;
• Le curriculum vitae du postulant ;
• Toutes autres pièces pouvant supporter la candidature selon les spécificités présentées dans les termes de référence


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