Depuis son approbation par le Comité Permanent Inter-Agence (IASC) en décembre 2010 et sa mise en place fonctionnelle en avril 2011, le Cluster Global de la Sécurité Alimentaire (gFSC) a réussi à créer un environnement propice aux partenaires mondiaux pour discuter de la sécurité alimentaire opérationnelle et les questions de politiques de sécurité alimentaire. Il a joué un rôle déterminant dans l'élaboration d'outils et dans la fourniture d'orientations et de soutien aux pays touchés par une crise humanitaire.

Le gFSC est dirigé par la FAO et le PAM. Plus de 40 organisations internationales non gouvernementales (ONG) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) sont des membres actifs au niveau mondial. Le cluster se concentre sur la coordination de l'assistance alimentaire et des interventions humanitaires sur les moyens de subsistance.

Dans l'ensemble, la sécurité alimentaire est le secteur le plus important de la réponse humanitaire, car elle représente 35% des besoins de financement par le biais de l'appel humanitaire mondial. Le profil moyen d'un cluster de sécurité alimentaire par pays est un groupe de 68 partenaires ciblant deux millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire et gérant un appel sectoriel de 250 millions de dollars par an.

À la suite du Sommet humanitaire mondial de 2016, le Réseau Mondial Contre les Crise Alimentaire a été créé. La FAO et le PAM, avec le soutien de l'UE, visent à opérationnaliser le Réseau mondial contre les crises alimentaires en vue de faire face aux crises alimentaires de manière durable, censées avoir un effet catalyseur sur ce qui concerne le lien humanitaire-développement-paix (HDP) à travers des actions factuelles, spécifiques au contexte et des partenariats stratégiques à tous les niveaux. La composante 3 du programme de partenariat du réseau mondial s'occupera en particulier à la « ligne de travail de programmation stratégique » soutenant la génération d'un plan d'action coordonné FSN / ODD2 au niveau national. Plus précisément, en capitalisant sur une base de données probantes plus solide et sur des mécanismes de coordination existants renforcés (tels que l'intégration des clusters de sécurité alimentaire et de nutrition aux mécanismes nationaux de coordination du développement au niveau national et international). Ce volet de travail vise à soutenir la planification conjointe.
Le conseiller en intégration programmatique relève opérationnellement du coordinateur du cluster/secteur de la sécurité alimentaire en Haïti et techniquement du chef de projet du programme de partenariat GNAFC basé en Italie.

Le responsable national de l'intégration programmatique en Haïti sera responsable de :


Évaluer la structure humanitaire, de développement et de coordination de la paix dans le pays, en identifiant les domaines de synergie potentielle et les problèmes clés affectant sa performance.
En consensus avec les partenaires et les principales agences, identifier les points critiques limitant la cohérence opérationnelle au niveau du terrain et recommander des actions d'amélioration.
Évaluer et comparer les mécanismes de ciblage existants simultanément en cours sur le terrain et estimer les risques éventuellement existants associés au ciblage de la multiplicité.
Identification des programmes / interventions / pratiques qui créent des tensions dans les communautés et proposer des mesures d'atténuation appropriées, y compris des opportunités de collaboration et de programmation conjointe.
Assurer des rapports réguliers à la direction de la FAO et du PAM et s'assurer que les techniques et méthodes de programmation sensibles aux conflits sont correctement transférées aux équipes de pays.
Soutenir la validation d'une note sur l'opérationnalisation du réseau mondial contre les crise alimentaire en Haïti.
Effectuer d'autres tâches suivant les besoins.

Diplôme universitaire du niveau de la maîtrise (ou équivalent) en statistique, économie, sciences sociales ou naturelles pertinentes ou autres disciplines connexes relevant du mandat de l’Organisation.
Minimum 5 ans d'expérience avérée dans l'analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition, dans l'analyse et l’étude des réponses et dans la préparation de documents de communication analytiques
Connaissance parfaite (oral et écrit) du français (niveau C), capacité de converser en l'anglais (niveau B).
Connaissance suffisant des outils informatiques.
Ressortissant de Haïti ou résident avec un permis de travail régulier.

Capable de travailler sous pression et de s'adapter à un contexte humanitaire évolutif et complexe et au sein d'équipes multidisciplinaires et de cultures différentes ;
Capacité d'évaluer les dommages et les besoins liés (en ordre d'importance) à la sécurité alimentaire, la nutrition, l'eau et l'assainissement et la santé sur le terrain et de formuler des options de réponse appropriées.
Expérience de l'analyse des réponses et de la cartographie des interventions ;
Expérience dans la coordination des besoins / demandes d'un grand nombre de parties prenantes ;
Excellentes compétences en communication, verbale et écrite.
Compétences efficaces en leadership d'équipe et en prise de décisions avec une forte capacité de planification individuelle ;
Connaissance des principes humanitaires

Lettre de motivation, CV, Copies des diplomes et certificats

La FAO ne perçoit de frais à aucun stade du recrutement (dépôt de candidature, entretien, traitement du dossier).
• Les dossiers de candidature incomplets ne seront pas examinés. Pour toute question ou demande d’aide, s’adresser à: Careers@fao.org
• Les candidatures reçues après la date de clôture de l’avis ne seront pas acceptées.
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• Pour d’autres questions, veuillez consulter la page web Emploi à la FAO: http://www.fao.org/employment/home/fr/