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Introduction

De par sa situation, Haïti est exposée à de nombreux risques naturels : cyclones ; inondations et crues torrentielles ; mouvements de terrain et séismes. La vulnérabilité des populations est aggravée par la colonisation d’espaces très exposés aux menaces naturelles (zones de failles actives, pentes abruptes, ravines, berges de rivières, plaines inondables, etc.).
La fréquence des catastrophes naturelles et le constat d’accroissement de la vulnérabilité en Haïti, nécessite la mise en place d’un dispositif réglementaire ainsi qu’un renforcement et/ou la mise en place d’une politique de prévention des risques naturels dont l’objectif est d’assurer la sécurité des personnes et des biens et la pérennisation des investissements dans le domaine de la construction et des infrastructures en anticipant les phénomènes naturels. Suite au séisme destructeur de janvier 2010, les expériences acquises à travers la mise en œuvre de programmes d'aménagement du territoire et de reconstruction soulignent la nécessité d'intégrer la réduction des risques dans les projets actuels et futurs.
La dynamique actuelle au sein du gouvernement de « formaliser » par une loi, le cadre d’intervention du SNGRD (Système National de Gestion des Risques et des Désastres) associée à la volonté de la DPC de refonder sa stratégie opérationnelle, justifie un projet dédié à l’appui technique et matériel dans la prévention et la gestion des désastres. Par ailleurs, l’évaluation des dommages post désastre (PDNA) élaborée à l’issue du passage du cyclone Mathieu en octobre 2016 constitue un « document cadre » justifiant l’intervention dans les domaines d’action prioritaires articulés autour de trois objectifs principaux :
Rétablir et renforcer au plus vite les capacités de réponse aux désastres dans les zones affectées (pouvoir se préparer et répondre le plus rapidement et efficacement possible.aux besoins divers de la population lors des prochaines urgences ; de disposer d’un système national et local d’alerte fiable et doté de services d’intervention ; assurer la continuité de la coordination des opérations de réponses) ;
Réduire la vulnérabilité aux désastres dans les zones affectées avec une emphase sur le renforcement de la résilience des femmes, des jeunes et des personnes handicapées (…) en produisant de l’information adaptée et des outils de réduction des risques nécessaires au relèvement et en diffusant cette information auprès de la population en général, et des acteurs du relèvement en particulier ;
Réduire la pression et le cercle vicieux que constituent les désastres sur les ménages et renforcer ainsi leur résilience en introduisant des mécanismes de transfert de risques dans les zones affectées ;
Au regard de ce diagnostic plusieurs besoins ont été identifiés dans le domaine de préparation et de la gestion des désastres :
La promotion d’une connaissance approfondie des risques multiples susceptible de servir de socle à la reconstruction (…), et l’appui à la préparation et la réponse aux désastres, comme outil de planification mais aussi aux fins de promouvoir une culture du risque. Ceci comprend :
L’identification, la qualification, la surveillance et la cartographie de l’information sur les risques ;
La communication et la sensibilisation adaptée à la diversité de la population (messages ciblés) sur les risques ;
Le renforcement des liens avec le secteur des médias ;
Le développement des capacités de réponse à l’urgence par :
Le renforcement de la planification de la réponse à tous les niveaux (départemental, communal, communautaire, familial) ;
Le remplacement et la mise à jour des équipements et matériel d’intervention;
La formation et l’entraînement des personnes impliquées dans les opérations de réponse aux urgences ;
La mise à jour du système de communication d’urgence (formation, équipement, maintenance) ;
La reconstitution des stocks et l’amélioration de la gestion des entrepôts ;
La mise à niveau des abris d’urgence aux normes SPHERE (avec une prise en compte, dans la conception et la gestion des abris, des différents besoins et priorités des femmes et des personnes handicapées) ;
Le renforcement de la gouvernance de la gestion des risques et désastres par : (i) la formation et l’information des autorités nationales, départementales, communales et locales ; (ii) le renforcement des capacités de coordination et de gestion ; et (iii) le renforcement du cadre normatif lié à la gestion des risques et des désastres (GRD) au niveau national et son application.
Le projet d’appui à la prévention et à la gestion des désastres, financé par la coopération japonaise, s’inscrit dans la mise en œuvre du programme de coopération du PNUD avec le gouvernement haïtien. Il vise à renforcer les capacités opérationnelles du SNGRD ainsi que les capacités techniques de la Direction de la Protection Civile (DPC) et des Centres d’Opération d’Urgence (COU) dans la prévention et la gestion des risques. Le projet s’aligne sur les retours d’expériences de la gestion du cyclone Mathieu et plus précisément sur les orientations stratégiques de l’évaluation post-désastre (PDNA), ceci afin de contribuer à une réponse plus efficace et adaptée aux besoins spécifiques des populations face aux crises futures. Le projet s’articule autour de quatre composantes :
Le renforcement du SNGRD dans l’opérationnalisation de son cadre légal et stratégique (PNGRD) ;
L’élaboration d’un cadre méthodologique standard pour les plans de contingence multirisques aux échelles communal et départemental (avec une approche participative et de sensibilisation adaptée au genre, à l’âge et au handicap) ;
Le renforcement de la DPC dans la planification inclusive et équitable, la coordination et la gestion de crise (mise en place d’une base de données SIG pour la gestion de la réponse, sensibilisation sur l’importance de collecter et utiliser les données sur le genre, l’âge et le handicap et formation des CTD pour la mise à jour, l’exploitation et la valorisation de cette base de données) ;
La mise à disposition d’équipements pour les centres d’opérations d’urgence COUD / COUC ; installation de deux stations de surveillance sismologique pour l’Unité Technique Sismique (UTS) du BME (Bureau des Mines et de l’Energie) ;
Une attention sera portée à l’engagement des femmes, des jeunes et des populations handicapées dans la prévention, la préparation et la réponse aux désastres. La stratégie de mise en œuvre envisagée sera fondée sur le transfert de compétences à travers une approche « d’apprendre en faisant » via une assistance technique appropriée et ciblée sur les besoins prioritaires. La priorité sera accordée au département du Nord-Ouest, durement affecté par le cyclone Matthew en automne 2016 et par le séisme du 6 octobre 2018. Le Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (MICT) à travers la Direction de la Protection Civile (DPC), bras opérationnel du SNGRD sera le partenaire privilégié de ce projet.


Fonctions

Sous l’autorité du directeur adjoint des Programmes du PNUD en Haïti, sous la supervision générale de la Cheffe de l’Unité Résilience, celle du chef de projet et de l’expert en concertation, le/la mobilisateur-trice social-e appuie l’expert en concertation à la création et à l’animation des structures de concertation au niveau départemental et communal, dans le cadre de la préparation et la diffusion des Plans Communaux et Départemental de Contingence multi-risque.
Ingénierie sociale :
Participer à l’identification, la sensibilisation et la mobilisation des acteurs sociaux dans la zone d’intervention du projet de manière à faciliter leur implication dans le processus d’élaboration et de diffusion desdits plans ;
Participer à la création des structures de concertation communales dans les dix communes et dans le département du Nord-Ouest, en conformité aux directives et aux modalités définies par l’équipe du projet ;
S’assurer d’une représentation équitable des différents groupes sociaux (femmes, personnes à mobilité réduite etc.) dans les structures de concertation communales et dans la définition et l’exécution des priorités établies ;
Animer des réunions de travail visant à dynamiser les structures de concertation créées au niveau communal et départemental afin qu’elles puissent avoir une vie associative propre ;
Accompagner l’expert en GRD à la réalisation d’ateliers de formation sur des thématiques relatives à la gestion des risques et des désastres et au changement climatique (invitation des participants, suivi des invitations, appui logistique entre autres)
Participer à l’organisation d’évènements de communication de masse (journées commémoratives, portes ouvertes, conférences-débats) autour de la problématique de la gestion des risques et des désastres ;
Participer à la diffusion du plan de communication qui sera établi par le SNGRD ;
Appuyer les structures de la DPC au niveau communal et départemental (COUD, COUC) dans la diffusion de supports de communication et/ou plan de communication en rapport au GRD ;


Qualifications Requises



Compétences générales :

Faire preuve d’intégrité et d’équité dans l’application des valeurs et des normes éthiques des Nations Unies ;

Manifester une grande sensibilité aux questions culturelles et à la condition féminine, et faire preuve d’adaptabilité ;

Traiter tous ses collaborateurs avec équité, sans favoritisme ;

Manifester un solide engagement à l’égard de l’organisation ;

Contribuer à la réalisation des missions et des objectifs stratégiques du PNUD ;

Faire preuve d’un sens aigu des relations humaines et du partenariat et chercher à établir des relations positives avec les partenaires du PNUD.

Compétences fonctionnelles :

Posséder des compétences avérées dans le domaine de la facilitation des processus sociaux (animation sociale), l’accompagnement organisationnel et l’intervention communautaire ;

Maitrise les techniques de diagnostic et de planification participatives et de renforcement de capacités organisationnelles ;

Posséder une connaissance confirmée en matière de structuration, de gestion de groupe et de renforcement organisationnel ;

Maitriser les techniques de gestion de conflits, de manière pacifique, inhérents au fonctionnement en groupe et à la vie associative ;

Avoir une connaissance satisfaisante du système des Nations Unies et du rôle des principales institutions dans le domaine de la réduction des risques et catastrophes ;

Faire preuve d’une bonne connaissance du monde du développement et des partenaires techniques et financiers œuvrant dans le domaine de la réduction des risques et catastrophes.


Dossier de candidature doit avoir ...



Formation :

Diplome de fin d'étude secondaire.

Avoir suivi un cursus de formation dans des disciplines impliquant les domaines ci-après : Travail social, sociologie, communication sociale, anthropologie, psychologie sociale, développement local, géographie, agronomie, aménagement du territoire, prévention et gestion des risques et de catastrophes ou dans toute autre discipline similaire ;

Expérience :

Avoir de solides expériences (d’au moins 3 ans) dans la création, l’animation et le renforcement des structures organisationnelles (groupes, associations, réseaux d’organisations, etc.) ;

Expériences avérées dans l’organisation d’évènements de communication de masse (journées commémoratives, portes ouvertes, conférences-débats) autour de la problématique de la gestion des risques et des désastres ou environnementale.

Disposer de connaissance pertinente en rapport au Système National de Gestion de Risques et de Désastres (SNGRD) ;

Disposer de connaissances techniques et outils de cartographies multirisques, des Plans de Réduction des Risques Naturels (PRRN) appliqués à la réduction et à la gestion des risques et de désastres est un atout ;

Dominer les techniques de facilitation (animation, mobilisation sociale) des processus sociaux et d’intervention communautaire.

Avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique (Excel, Word, Power point, Internet etc.) ;

Excellente connaissance du créole et du français écrit et parlé et une grande capacité de rédaction et de synthèse.

Autres :

Connaissance des nouvelles technologies de l’information (Word, Excel, PowerPoint, pratique de la messagerie électronique et du travail en réseau etc.).

Résider obligatoirement dans l’une des dix (10) communes du département du Nord-Ouest



Le PNUD s'engage à recruter un personnel divers en termes de genre, de nationalité et et de culture. Nous encourageons de même les personnes issues des minorités éthiques, des communautés autochtones ou handicapées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées dans les plus strictes confidentialités.


Autres remarques



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Important applicant information

All posts in the SC categories are subject to local recruitment.

Applicant information about UNDP rosters

Note: UNDP reserves the right to select one or more candidates from this vacancy announcement. We may also retain applications and consider candidates applying to this post for other similar positions with UNDP at the same grade level and with similar job description, experience and educational requirements.

Workforce diversity

UNDP is committed to achieving diversity within its workforce, and encourages all qualified applicants, irrespective of gender, nationality, disabilities, sexual orientation, culture, religious and ethnic backgrounds to apply. All applications will be treated in the strictest confidence.

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