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Vers l'amélioration des problèmes environnementaux de l'Ecole de Secrétariat Bilingue Christ Roi / Christ the King (CK)Le Christ the King Secretarial School fait face a de sérieux problèmes environnementaux depuis le séisme dévastateur du 12 Janvier 2010. nous nous sommes donc mis ensemble pour apporter des éléments de solution a ce problème. En 1960, suite à la demande du Nonce apostolique de l’époque, Mgr. Luigi Raimondi, une école de secrétariat a été créée par la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne dans le but de former des jeunes en matière de commerce et de les préparer le cas échéant à poursuivre leurs études à l’étranger. A titre de première école de secrétariat du pays, une éducation de qualité était la priorité des sœurs qui, choisissaient minutieusement les jeunes filles pouvant faire partie de leur établissement à travers un concours, dans l’unique objectif de fournir des secrétaires indéniablement dynamiques et imbattables. Mise à part les instruments techniques modernes, le Christ the King Secrétariat School (CKSS) a toujours été dotée de personnes de moralité exemplaire nourries du désir de voir l’influence de l’école s’étendre au-delà de nos frontières. Etant déjà à l’origine de 56 promotions de secrétaires, le Christ the King Secretarial School a subi plusieurs modifications dans son espace physique pour garder la modernité indispensable à sa renommée. Disposant de quatre bâtiments, l’école avait en 2010, un cadre attrayant ; le premier édifice contenait la salle de réception communément appelée front desk, la Direction, la salle d’imprimerie et une salle de stockage. Dans le deuxième immeuble, les sœurs ont su agencer diverses salles connexes telles que, la salle de dactylographie, une autre salle de stockage, la salle d’informatique, la salle de musique et la salle de psychologue. L’entrée du troisième édifice étant le prolongement du deuxième où logeaient les classes de première et deuxième année ainsi que l’économat. Ces dernières ont dans l’ensemble créé un environnement harmonieux et agréable pour les étudiantes. L’espace disposait également d’une cour spectaculairement verdoyante, avec des arbres disséminés de toutes parts. A la suite du séisme dévastateur du 12 Janvier 2010, le monument s’effondra, toutes les infrastructures furent complètement anéanties. Fort heureusement, la croyance et la réputation de l’établissement ont su jouer en sa faveur. Le hasard, faisant bien les choses, a mis sur la route de l’établissement la fondation TZU CHI qui lui fit généreusement don d’un nouvel édifice qui se transforma en un lieu éducatif important, certes, mais très critique pour l’enseignement dispensé par rapport à l’inachèvement du plan de l’école. Des efforts considérables ont été déployés au bon fonctionnement de l’établissement, cependant cela n’empêcha guère l’apparition de nombreux problèmes tant internes qu’externes. Le problème est bien là ! L’environnement du CKSS laisse à désirer. Une partie de l'espace est envahie par des odeurs nauséabondes de déchets, et parfois de drogue provenant de l'extérieur. Les étudiantes n’ayant pas de cafeteria se trouvent à la merci du vent, de la poussière, de la chaleur et meme de la pluie puisqu’elles ne disposent que d’un hangar servant à la fois de cafétéria et de salle d’examen Certaines, rébutées, mangent en classe malgré les interdictions, ce qui favorise la prolifération de moustiques bien que les sœurs désinfectent régulièrement l’espace. Ne pouvant rester indifférentes, nous nous sommes penchées sur la résolution de ce problème. Pour trouver les moyens efficaces pour améliorer les infrastructures de l’établissement, nous avons choisi de travailler avec la méthode qualitative. En effet, la méthode qualitative, produit et analyse des données descriptives, et entre en profondeur dans l’analyse de l’objet de recherche. Cette méthode a été nécessaire puisqu’il a fallu la description des conditions de formation des étudiantes. Nous avons réalisé des entretiens semi directifs avec les sœurs en vue de collecter des informations pertinentes. Nous avons aussi interrogé les étudiantes quant à ce qui les dérangeaient avant d'aboutir au choix de ce problème comme prépondérant puisqu'il touchait tous les aspects de la vie estudiantine. Les difficultés que rencontre le CKSS par rapport au manque d’espace dont sont victimes les élèves et le personnel ne peut être résolue qu’à partir d’entre-aide et de collaboration. Pour cela, deux ressources sont indispensables : les ressources humaines et techniques. Comme ressources humaines, nous avons pensé à la création d’un comité d’anciennes étudiantes qui est très important puisqu’un comité d’anciennes a pour rôle principal d’aider leur institution à progresser à partir d’aide financière, de faciliter les échanges et l’insertion professionnelle. Cette dite association d’anciennes aura pour principal but de collecter des fonds pour l’amélioration de l’espace physique de l’établissement et, en concertation avec l’institution, devra mettre sur pied des activités susceptibles de générer des fonds pour la réalisation du projet. Hormis la participation des membres de la grande famille du Christ the King, nous avons également pensé à la participation d’institutions telles que le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) et d’autres organisations nationales et internationales qui pourraient nous apporter leur support en patronnant notre projet. Ces institutions pourraient être contactées à travers certaines anciennes de l’école qui travaillent dans ces institutions et qui serviraient de liaison entre notre école et l’établissement en question. La construction d’un nouvel édifice et l’aménagement d’un espace vert sont les meilleures ressources techniques que l’on pourrait mettre en place dans la mesure où, un nouvel édifice permettrait aux étudiantes d’avoir une cafétéria construite en bonne et due forme .L’aménagement d’un espace vert aidera les étudiantes non seulement à se sentir plus confortable au cours des minutes accordées pour la récréation, mais également à la purification de l’air. Pour l’exécution de ce projet, l’appui d’une compagnie de construction, d’ingénieurs, d’agronomes et d’architectes sera indispensable puisque nous aurons besoin de stylismes agréables. Incontestablement, il est important d’avoir un environnement agréable et sain mais sans la participation des étudiantes, cela sera que pure utopie. C’est pour cela que nous avons pensé à offrir des conférences sur la gestion de l’espace vert et ceci dès la première année pour les sensibiliser à la gestion de leur environnement immédiat, pour les apprendre à préserver un espace vert à partir de formation d’atelier dirigés par des agronomes ou des agents d’organisation responsable de la gestion de l’espace vert en Haïti. Pour résoudre le problème environnemental lié au manque d’espace et à la pollution environnante auquel sont confrontées quotidiennement les étudiantes du CKSS, il faut se donner les voies et les moyens nécessaires. La solution globale étant le réaménagement de l’espace, qui sous-entend la construction d’un autre immeuble et l’embellissement de la cour avec la création d’un espace vert et une aire de stationnement. Nous ne saurions ignorer ce facteur important que représentent les ressources financières. Plusieurs éléments doivent être pris en compte dans le montage financier général. En premier lieu, considérons la construction de la seconde aile du bâtiment de l’institution. A travers nos entrevues avec les responsables du CKSS, nous avons eu connaissance des plans de cette aile, élaborés il y a environ 3 ans par un ingénieur en collaboration avec les sœurs. Cet édifice devant contenir à peu près 15 salles dont une cafétéria confortable, une bibliothèque bien fournie, une salle d’informatique spacieuse, équipée au mieux et climatisée tout comme la salle de dactylographie pour ne citer que cela. Son coût s’élèverait d’emblée à plusieurs millions de dollars. Vu que la précédente estimation date d’il y a 3 ans, nous ne pouvons chiffrer exactement cette partie du projet. Considérant le prix des matériaux, la rémunération de la compagnie de construction, considérant que le building de 8 pièces construit par TZU CHI coûtait déjà 8 millions de dollars à l’époque, considérant l’ameublement, considérant l’inflation à laquelle le pays fait face, mettre un prix sur ce projet est difficile. En deuxième lieu, nous devons prendre en compte toutes les démarches que nous nous proposons d’entreprendre en vue d’atteindre notre but. Nous entendons par là, les activités de levée de fonds : galas, foires, rafles etc. Avec l’appui des sponsors, le comité des anciennes et l’établissement devront débourser des sommes plus ou moins conséquentes pour s’organiser. Là encore, impossible d’être précis car tout dépend de l’activité et du moment. Il nous faut compter le coût du local, de la publicité, de l’animation, des primes, de la main-d’œuvre dépendamment des cas. L’aspect le moins onéreux de la solution proposée sur le court terme est l’éducation environnementale des étudiantes. Les sœurs pourraient l’inclure dans le cursus au même titre que d’autres séminaires de trois mois proposés chaque année. Cela ne nécessiterait qu’une salle de cours, que l’école a déjà, que d’engager un professeur compétent en la matière qui serait payé en fonction des tarifs de l’école dans le domaine. Cela devrait être aux frais des étudiantes pour l’année vu que nous le voyons comme une part intégrante de leur formation. Les ressources financières optimales pour la résolution du problème d’environnement se situent donc invariablement autour des dizaines de millions de dollars haïtiens. Il est entendu que cette construction peut se faire en plusieurs étapes et qu’il est possible que le paiement se fasse par échelonnage. Cela fait beaucoup mais il faut rêver grand. C’est une solution viable dans la mesure où la construction s’inscrit dans un cadre de développement durable. C’est un immeuble qui est appelé à faire long feu surtout avec les plans conformes aux normes de construction. Ce bâtiment pourrait accueillir plusieurs générations de jeunes filles. Un environnement sain et agréable ne peut que favoriser l’apprentissage. De plus, l’idée de formation sur l’environnement aiguiserait l’attention des étudiantes envers l’espace qui les accueille. Cela aiderait à l’entretien de l’espace vert de l’école afin que les fleurs, les plantes, les arbres soient gardés en état pour assainir l’air, apporter de la fraicheur et embellir l’espace pendant de longues années. Cela aiderait aussi à la préservation des édifices dans la mesure où l’étudiante prendrait le soin de salir le moins que possible les murs, de gaspiller moins d’eau et de jeter les déchets dans les poubelles. C’est une solution qui selon nous, ne manquera pas de porter des fruits. Si le CKSS offre aux étudiantes un cadre propice à l’apprentissage de par l’aménagement du reste de l’établissement tout en attirant leur attention sur l’importance de l’environnement et de la nécessité de leur engagement en ce sens, la société haïtienne ne se portera que mieux. Car, ces étudiantes sont les leaders qui demain, auront à leur tour le souci d’aménager et de construire un pays où il fait bon de vivre. Rubrique: Education Auteur: Ishtar, Marlie, Kiana Pady, Paul, Theodore | Date: 15 Mars 2016 |
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