La sous-traitance peut-elle supporter un salaire minimum de 200 gourdes ? Partie Ide Fritz Deshommes| JobPaw.com

La sous-traitance peut-elle supporter un salaire minimum de 200 gourdes ? Partie I


On connaît la réponse des employeurs à cette interrogation. Catégoriquement non ! Leurs arguments ? C’est un secteur en crise qui génère très peu de profits. Le risque est grand que ce salaire le conduise à sa ruine et génère des pertes massives d’emplois. Ce qu’on connaît moins c’est que les employeurs, dès le vote de la loi par les deux chambres, avaient commandité une étude : « Au début du mois de mai, le Parlement haïtien a voté une loi venant de sa propre initiative (proposition de loi), fixant le salaire minimum à 200 gourdes. Le texte a été transmis au Gouvernement qui, s’il n’a aucune objection, devra le promulguer et le faire appliquer. Le patronat haïtien, au niveau de l’industrie d’assemblage, le plus grand employeur privé formel, manifeste certaines inquiétudes quant à l’impact éventuel de cette loi sur la capacité de l’économie à saisir les opportunités offertes par Hope II et sur l’avenir de l’industrie d’assemblage dans son ensemble ». « Dans cette optique, l’ADIH a sollicité les services d’un consultant pour assister un comité de réflexion sur la situation actuelle du secteur industriel et l’avenir de ce dernier avec le nouveau salaire minimum légal », lit-on dans l’introduction de l’étude intitulée : « Impact éventuel du nouveau salaire minimum sur l’avenir de l’industrie de la sous-traitance en Haïti ». Elle est élaborée par le « Strategic Management Group » (SMG) . La version finale date de mai 2009.
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Rubrique: Mémoire/Travaux
Auteur: Fritz Deshommes | fritzdeshommes@yahoo.fr
Date: 1 Dec 2009
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