Détermination du seuil critique de déficit hydrique sur la symbiose fixatrice d’azote du haricot de Fritzner PIERRE| JobPaw.com

Détermination du seuil critique de déficit hydrique sur la symbiose fixatrice d’azote du haricot


Le haricot (Phaseolus vulgaris L.) représente l’une des principales sources de protéines alimentaires accessibles en Haïti. Mais, sa production est très faible par
rapport aux besoins de la population avec seulement 111 915 tonnes pour un rendement
de 660 kg/ha (FAOSTAT, 2017). Ce faible niveau de production est dû surtout à des
périodes de sécheresse prolongées, à une baisse de la fertilité des sols et à la pression des
agents pathogènes. La recherche de variétés résistantes à la sécheresse et aux maladies et
l’utilisation de doses élevées d’engrais chimiques sont préconisées pour essayer
d’augmenter le rendement du haricot et bien d’autres cultures d’intérêt.
Mais, tenant compte des effets des engrais chimiques sur l’environnement et
la santé humaine et surtout ceux des engrais chimiques azotés sur les nappes phréatiques
et aussi le coût élevé des engrais chimiques pour les agriculteurs, beaucoup de chercheurs
ont opté pour l’utilisation des rhizobia pour fixer l’azote atmosphérique. Dans cette même
optique, cette présente étude est réalisée pour déterminer le seuil de tolérance du haricot
au déficit hydrique. Un cultivar de haricot communément cultivé en Haïti (XRAV-40-4)
et trois cultivars introduits résistants à la sécheresse (RIL 29, RIL 83 et RIL 147) ont été
utilisés dans cette étude. Ils ont été soumis à quatre niveaux de déficit hydrique (100 %,
75 %, 50 % et 25 % de l’humidité correspondant à la capacité au champ (HCC)) et inoculés
avec un mélange de trois souches de rhizobia (CIAT 632, CIAT 899 et EAP-1001).
L’expérience a été réalisée sous une serre située à l’enceinte de la FAMV en dispositif
complètement aléatoire en plan factoriel.
Les résultats obtenus ont montré que les effets du déficit hydrique se
répercutent négativement sur la croissance végétative ainsi que sur la nodulation,
l’efficacité des nodules et enfin sur les composantes du rendement de tous les cultivars de
haricot utilisés. Par contre, avec un niveau de déficit hydrique de 50 % HCC le cultivar
RIL 147 a donné des résultats aussi importants que les autres cultivars lorsqu’ils sont
conduits à 100 % HCC pour la biomasse aérienne, le nombre et la longueur des gousses.
Cette étude pourrait servir à la définition de critères pertinents de résistance
à la sécheresse utilisables en sélection variétale.








Mots clés : inoculation, rhizobium, haricot, résistance, serre, sécheresse
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Rubrique: Mémoire/Travaux
Auteur: Fritzner PIERRE | fritznerpierre64@gmx.fr
Date: 4 Jan 2020
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