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L'insécurité alimentaire, un fléau pour les HaïtiensLe rapport du Conseil national pour la sécurité alimentaire (CNSA) indique que 2,6 millions de personnes en Haïti sont menacées par l'insécurité alimentaire, entraînant malnutrition et sous-nutrition. La situation pourrait toucher 571 000 personnes en situation d'urgence alimentaire entre mai et juin 2019. Le document classe les départements en phase stress et crise. Des experts définissent l'insécurité alimentaire comme un manque d'accès à des aliments sains. Le CNSA souligne une détérioration significative de la sécurité alimentaire et de la situation nutritionnelle des ménages ruraux, avec 2,2 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë. La dépendance envers des produits chimiques et cancérigènes importés de la République dominicaine aggrave la situation. En dépit de cette crise, seulement 6,8% du budget est alloué au ministère de l'Agriculture, accentuant les difficultés des couches défavorisées en Haïti. Selon un rapport du Conseil national pour la sécurité alimentaire (CNSA), l’insécurité alimentaire menace 2,6 millions de personnes en Haïti. Cette situation de pénurie alimentaire est responsable de nombreux cas de malnutrition et de sous-nutrition dans différentes zones au sein de la population .Selon cette même source, au cas où la situation persiste, 571 000 autres personnes seront dans une situation d’urgence alimentaire entre mai et juin 2019. Axé sur un ensemble d’outils et de procédures (protocoles) pour la classification de la sévérité et des causes de l’insécurité alimentaire, ce document montre deux phases à travers ses résultats : la phase stress pour trois départements concernés : Nord, Centre et Ouest (1,3 à 2,1 millions de personnes) ; la phase crise pour six départements concernés : Grand'Anse, Sud, Nippes, Sud-Est, Nord-Ouest, Nord-Est (2 à 2,6 millions de personnes). L'insécurité alimentaire correspond au fait de ne pas avoir accès de manière régulière à des aliments sains et nutritifs en quantité suffisante. D’après le CNSA, il existe une détérioration significative de la sécurité alimentaire et de la situation nutritionnelle des ménages ruraux. L'institution souligne que 2,2 millions de personnes en Haïti font face à une insécurité alimentaire aiguë caractérisée par l’absence presque totale de repas au quotidien. En effet, ces gens n’ont même pas accès à l’eau potable pour étancher leur soif. Ils sont plus que livrés à eux-mêmes et font face à une sous-nutrition grave. D’ailleurs, la majorité des produits culinaires que nous consommons proviennent de la République dominicaine et sont en général chimiques et cancérigènes pour notre santé alimentaire. Il ne suffit de citer les saucisses, les sauces de tomate provenant des grandes industries, les hot dog, et même la viande de poule qui est beaucoup tolérée par les Haïtiens. Par conséquent, en juin 2019, près de 571 000 personnes se verront dans un état d’urgence alimentaire aiguë si rien n’est fait par les autorités haïtiennes. Tout cela constitue un véritable fléau pour les ménages haïtiens qui n’arrivent même pas à manger à leur faim. Paradoxalement, il convient de souligner que dans les allocations des crédits budgétaires dans le projet de loi de finances 2018-2019, seulement 6,8% du budget est alloué au ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR). Ce qui ne fait qu’aggraver ce grand fléau qui frappe la grande majorité des couches défavorisées de la population qui, désespérément, espèrent un lendemain meilleur. Kervens DESSOURCE Dessourcek@yahoo.com Licencié en gestion des Affaires Rubrique: Divers Auteur: Kervens DESSOURCE | Date: 26 Nov 2023 |
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